|
CINÉMA CHRONIQUE - CRITIQUE |
Walkmovie.info vous dévoile la chronique du film : Sale temps à l'hôtel El Royale (2018)
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez que des cookies soient utilisés afin d'améliorer votre expérience utilisateur et de vous offrir des contenus personnalisés : OK - Info Cookies |
|
Sale temps à l'hôtel El Royale |
Sortie 7 novembre 2018
L’hôtel El Royale à une particularité singulière, se trouver sur la frontière de la Californie et du Nevada. Ce lieu a connu un faste sulfureux, aujourd’hui en 1969 en pleine guerre du Viet Nam, il paraît pratiquement abandonné. Seul, l’employé Miles semble chargé d’accueillir les voyageurs de passage. Un VRP d’aspirateur Sullivan souhaite la suite nuptiale. Le prêtre Père Flynn hésite, entre la chambre : 4 ou 5. Darlew Sweet au profil black Motown, trimballe des rouleaux de tissus. Emilly en mystérieuse aguicheuse complète la liste. Chaque hôte a forcément quelques choses à se reprocher pour atterrir à El Royale. Enfer ou paradis telle serait le commentaire à laisser après un court séjour à condition de ne pas sortir les deux pieds devant. Faites vos jeux !
« Sale temps à l’hôtel El Royale » est un polar original digne des Frères Cohen. L’intrigue ici, est du sur mesure avec une bande son soul aux succès de Motown. L’atmosphère est faussement pesante et jouissive à la fois. Jeff Bridges en prêtre à la recherche de rédemption est excellent. Ses acolytes dressent une Amérique en perdition où le rêve va payer la note au prix fort.
« Sale temps à l’hôtel El Royale » est une série noire cinq étoiles !
Phil Marso – 11 novembre 2018 - www.walkmovie.info