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CINÉMA CHRONIQUE - CRITIQUE |
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Inside Job |
| Accueil | Film à l'affiche | Documentaire à l'affiche |
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Sortie le 17 novembre 2010
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CINÉMA CHRONIQUE - CRITIQUE |
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Inside Job |
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Sortie le 17 novembre 2010
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Film documentaire de Charles Ferguson.
Après les documentaires « Let’s make Money » et « Cleveland contre Waltl Street » qui dénonçaient la crise financière de 2008 et ses dérives. Voici un nouvel éclairage sur les mécanismes qui ont conduit 50 millions de gens au chômage du jour au lendemain à travers le monde. Tout commence par l’illustration de l’Islande, un pays prospère où le taux de chômage était pratiquement inexistant, un environnement agréable, un modèle du genre pour le bien être de ces citoyens. Certes, la nuit tombe vite là-bas. Jusqu’au jour où le gouvernement décide de privatiser les trois banques principales du pays et de déréglementer l’activité. « Inside Job » est divisé en cinq chapitres avec notamment : comment en est-on arrivé là ? Qui sont les responsables ? Où en est-on maintenant ? Il fait un rappel historique après la fin de la seconde guerre mondiale. En 1948, l’activité bancaire est très règlementée et ne doit pas spéculer ni même prospérer en dehors des frontières de son pays. Le paradis du dollar n’avait qu’à bien se tenir. Jusqu’au jour de l’arrivée du cow-boy Reagan élu en 1981 qui plombe l’ambiance ! La dérèglementation a sonné ! Voici venu l’ère de la titrisation, des agences de notations avec les fameux AAA, et des initiales mystérieuses « CDO » ainsi que les dévastateurs Subprimes. Une série d’interviews des différents protagonistes vont vous révéler le copinage assourdissant des autorités de surveillances bancaires, des politiques de premier plan de l’entourage de Reagan, Clinton, Bush. Obama, ne fera guère mieux face à des lobbys. Il est intéressant aussi de voir que les économistes des grandes universités américaines sont souvent rémunérés par les grands groupes bancaires. Le comble c’est que les traders de Walt Street s’envoient en l’air avec des call girls et les passent en notes de frais professionnelles. On comptabilise même les lignes de cocaïnes sur les écrans de nos traders.
« Inside Job » vous bombarde de chiffres assez hallucinant en matière de salaires annuels. Il vulgarise les notions d’économistes qui peuvent nous échapper. Face à cette globalisation de l’activité bancaire, aucun pays n’est à l’abri à la moindre défaillance. Le contribuable payera la casse ! Le politique est donc impuissant ! Dire qu’il va changer les choses avec la règlementation des marchés financiers est donc un leurre, voir complètement démagogique ! Y a-t-il une alternative ? Le bas de laine et ne rien placer en bourse… C’est déjà faire acte de résistance. « Inside Job » n’est programmé que dans 23 salles en France, courrez-y vite ! La faillite des consciences est aux abois !
Phil Marso – 20 novembre 2010
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POLAR HUMORISTIQUE DE PHIL MARSO - Ed MEGACOM-IK |
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